La vie quotidienne au collège d’Harcourt au XVIIe siècle
La vie quotidienne au collège d’Harcourt au XVIIe siècle : grand espace avec un certain confort et du faste.
Dans la seconde partie du XVIIe siècle, le collège d’Harcourt s’organise dans sa partie principale comme un grand rectangle.
Des bâtiments de 3 étages tout autour, avec des combles et greniers sous les toits. Au fond de la cour, la chapelle était dressée.
L’installation dans le bâtiment principal
Les classes de physique et de logiques étaient installées au rez-de-chaussée, non loin de la cuisine et des réfectoires.
Le proviseur était installé au 1er étage, en haut du grand escalier.
A chaque étage, on y trouvait des chambres de boursiers, avec un numéro. Chacune d’entre elle disposait de sa propre cheminée, avec quelques meubles.
La cuisine avec son four à rôti et à pain
La cuisine du collège d’Harcourt disposait alors de nombreux ustensiles. Des sceaux, un tournebroche, une claie, un baril d’huile, un garde manger, des couteaux, de la vaisselle en terre… Les registres mettent aussi en avant des chandeliers, des réchauds et poêlons, un paillasson…
La pièce était dallée. L’eau qu’on y buvait provenait d’un puits non loin. Toutefois, il était souvent nécessaire de réparer la corde. Par ailleurs, on faisait régulièrement appel à un horloger pour entretenir le tournebroche. En effet, l’usage voulait que des rôtis soient préparés trois fois par semaine.
Par ailleurs, le pain était cuit sur place.
Ensuite, on servait régulièrement du vin. Il provenait de Joigny, Noiseau mais aussi de Bourgogne…
Un service de blanchisserie et une infirmerie
Tous les 6 mois, une grande lessive était faite. Alors, tout le linge y passait : draps, taies d’oreiller, nappes, serviettes, mouchoirs, bas, chaussons, petits collets, caleçons, rubans…
Une infirmerie accueillait des médecins et disposait de médicaments.