Toulouse Lautrec dans les maisons closes
Toulouse Lautrec dans les maisons closes : grand habitué des lieux de ces chaudes maisons de la Belle Epoque.
Comme le confirme Gustave Coquiot, qui l’accompagnait quelques fois dans ses sorties nocturnes, Toulouse Lautrec appréciait la vie de plaisir du Paris de la Belle Epoque.
Aussi, point surprenant de le savoir trainer dans les maisons closes d’alors.
Un lieu où il appréciait se prélasser et se détendre
Ainsi que le détaille Coquiot, Toulouse Lautrec appréciait particulièrement l’ambiance des lieux, avec son calme, le « repos au creux des profonds divans », « les bavardages ». C’était du reste où il pouvait partager son intimité tant son physique bloquait.
Aux côtés de ces prostitués, Toulouse Lautrec devenait très joyeux et bavard. Il faisait l’objet de beaucoup d’attention. En effet, pour les fêtes et pour les anniversaires des filles, il savait apporter des petits bouquets, de gâteaux, des cadeaux…
Le rapport de Toulouse Lautrec avec les prostituées
Les visiteurs de son atelier pouvaient rencontrer une des filles des maisons closes qu’il fréquentait. En effet, il appréciait les peindre à toutes les heures du jour et de la nuit.
On raconte qu’il faisait attention à leurs souhaits. Ainsi, l’une d’elle lui interdit d’amener avec lui un sculpteur qu’elle chérissait, ne voulant pas se montrer en prostituée devant lui. Pour Toulouse Lautrec, ces femmes étaient des sortes de déshéritées dont il appréciait les tempéraments, s’intéressant à leurs candeurs et leurs jalousies.
Sources bibliographiques :
- Coquiot, Gustave. Lautrec ou Quinze ans de mœurs parisiennes, 1885-1900. 1921.
- Image : Reine de Joie par Victor Joze – illustration par Toulouse Lautrec – crédit BNF