Le Temple de Mars du Jardin du duc de Chartres
Le Temple de Mars du Jardin du duc de Chartres, souvenir en ruine d’une antiquité déjà tellement lointaine…
Dans le domaine qu’il vient juste d’acquérir au nord de Paris, le duc de Chartres commande la réalisation d’un jardin à l’anglaise en 1770. Là, sur les directives de Louis de Carmontelle, on installe des images de ruines. Nous sommes dans la plaine Monceau. Déjà un magnifique jardin se construit avec des ruines. Toutefois, ce n’est pas encore celui que nous connaissons de nos jours.
Parmi ces ruines, revenons sur celles du Temple de Mars, guidés par le créateur des lieux, Carmontelle, mais aussi, Luc Vincent Thiéry qui signa un guide du Paris du XVIIIe siècle.
Le Temple de Mars du jardin du duc de Chartres était situé non loin de la ferme, servant aussi de maison au jardinier.
Un temple à l’antique
Là au détour d’un chemin, il était en ruine, lui aussi, comme le château gothique. Carmontelle avait retenu un style corinthien pour les colonnes.
L’aspect des ruines voulait laisser imaginer que le temple de mars avait eu une forme carrée. Il avait été surmonté d’un péristyle. Toutefois, seules deux parties étaient visibles pour le visiteur.
D’une statue à l’autre
Pour continuer à laisser imaginer les signes d’un temps qui était passé, on racontait que la statue qui avait placée au début était trop mutilée. De ce fait, on aurait changé la représentation du dieu Mars par celle de Persée. Toutefois, le temple aurait conservé son nom.
En continuant ensuite, le visiteur peut se rendre dans la prairie et marcher près de l’île des Roches. De là la tente tartares et les pavillons français se dégagent à sa vue.
Sources bibliographiques :
- Carmontelle, Louis de. Jardin de Monceau, près de Paris, appartenant à S. A. S. Mgr. le duc de Chartres. 1779
- Thiéry, Luc-Vincent. Paris tel qu’il étoit avant la Révolution, ou Description raisonnée de cette ville, de sa banlieue et de tout ce qu’elles contenoient de remarquable pour servir de guide aux amateurs et voyageurs français et étrangers. Tome 1. 1795-1796.