Les spectacles du Boulevard du Temple à la Révolution
Les spectacles du Boulevard du Temple à la Révolution profitèrent des liberté qui furent données au Théâtre et la suppression des privilèges.
Le théâtre de la Gaieté, remplaçant de Nicolet
En 1789, Nicolet qui avait tenu haut son théâtre des Grands danseurs du roi meurt. Sa veuve le remplace et renomme le lieu : le théâtre de la Gaieté. La Révolution fait alors son œuvre.
Dans la continuité de la fin des privilèges, l’Assemblée nationale décrète en 1791 la liberté des théâtres. Aussi, c’est une aubaine pour le le théâtre de la Gaieté qui saute sur l’occasion. Il reprend les grands classiques du répertoire français. Ainsi, les danseurs furent remplacés par les acteurs.
En 1795, Ribié prit la direction du théâtre de la Gaieté. Il en profita pour changer le nom des lieux, en théâtre des émulations et lança le premier des grandes affiches pour annoncer ses pièces. Toutefois, cet exploitant de nombreuses salles et bals publics ne connut pas le succès sur le Boulevard du Temple. Il ne resta que quelques années.
Les autres théâtres profitent eux de la nouvelle liberté
Tandis que le théâtre de la Gaieté connaissait des difficultés, son concurrent, l’Ambigu comique attirait les foules. Les parisiens venaient en effet en nombre voir Louise Masson jouer la Belle au bois dormant.
De son côté, la salle des Délassements comiques profita aussi de la liberté des théâtres.
La Révolution donna au théâtre des Associés un autre nom et un autre directeur. En effet, Salé remplaça Beauvisage, qui donna à la salle le nom du théâtre patriotique. Il jouait tous les genres. Toutefois, en raison de son infirmité au visage, il préférait les rôles d’Arlequin et son masque.