Saint Hilaire du Mont
Saint Hilaire du Mont, petite paroisse de Saint Marcel à proximité de l’Université, détruite à la Révolution.
Un oratoire de Saint Marcel, l’évêque lui-même ?
Natif de Paris, l’évêque Saint Marcel disposait un clos, non lui de l’abbaye de Sainte Geneviève, appelé, alors le clos Bruneau. Jean Lebeuf, historien du XVIIIe siècle de l’Eglise parisienne estime que la fondation l’église daterait de Saint Marcel.
Cette origine explique l’appartenance de l’église à l’abbaye de Saint Marcel, malgré sa localisation géographique.
L’urbanisation d’un ancien clos au XIIe siècle
Par ailleurs, dans le Pouillé de Paris, l’église est présentée comme paroissiale depuis au-moins le XIIe siècle.
En effet, à cette date, les alentours de Saint Hilaire s’urbanisent. Les rues remplacent alors les vignes. Ainsi apparaissent les rues des Carmes, de Saint Jean de Beauvais, d’Ecosse.
Une petite paroisse de la montage Sainte Geneviève
L’église fut refaite au Moyen Age. Ainsi, le portail, sous le clocher était daté du XIIIe siècle. Son aile méridionale était attribuée au XIV ou XVe siècle.
Même si l’église était censée appartenir au chapitre de Saint Marcel, ces chanoines avaient toutes les peines du monde à nommer le curé.
Pour asseoir le nom de l’église, des reliques de Saint Hilaire furent apportées de Saint Sulpice en 1705.
A la Révolution, l’église Saint Hilaire fut enfin fermée et vendue le 6 octobre 1795. Sa démolition suivie sa vente. La maison située au 2 de la rue Valette correspond à son emplacement.
Sources bibliographiques :
- Lebeuf, Jean. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. T2 1893.