La rue Théophile Gautier sous l’eau
La rue Théophile Gautier sous l’eau : parmi les premières voies parisiennes touchées par la crue de 1910 …
Lors de la crue de 1910, le quartier d’Auteuil est un des premiers touchés. C’est d’ailleurs, dans la rue Félicien David qu’ont lieu les premières opérations de sauvetage.
A proximité, la rue Théophile Gautier, aujourd’hui, l’avenue Théophile Gautier fut aussi largement inondée.
Inondation précoce
Dés le 25 janvier, on apprend que la rue Théophile Gautier est touchée par la crue, dépassant les quais de la Seine.
En effet, ce jour-là, le Radical rapporte la situation suivante :
« Tout le quartier d’Auteuil, depuis le viaduc jusqu’à la rue Gros est inondé : les rues Théophile Gautier, Félicien David, des Pâtures, Narcisse Diaz, sont autant de canaux.
Des prolonges du train des équipages aident les habitants à déménager. »
L’électricité disparait
Avec les flots, comme on peut s’attendre, c’est l’arrivée aussi de l’obscurité. Les câbles de l’électricité ne font pas bon ménage avec l’eau.
Le 26 janvier, la Petite République signale
« Le secteur électrique des Champs Elysées a dû arrêter la distribution du courant dans certaines voies, notamment avenue de Versailles, rue Théophile Gautier, quai Debilly et dans la partie basse de l’avenue des Champs Elysées, les câbles se trouvant noyés dans ces voies. »
L’inondation s’aggrave
Dans la mesure où la Seine continue à monter, la situation s’empire pour les pauvres habitants de la rue Théophile Gautier.
Ainsi, le Matin dans ses colonnes du 28 janvier décrit :
« Avenue de Versailles, la situation s’aggrave sans cesse. La chaussée est inondée presque partout, sauf aux abords du viaduc d’Auteuil. L’eau monte rue Théophile Gautier, rue gros, rue Rémusat. La rue François Millet est atteinte. »
Le lendemain, le Petit Parisien continue :
« Rue Félicien David, l’eau a pénétré au premier étage de la plupart des villas. Il en est de même rue Théophile Gautier. »
Sources bibliographiques :
- Le Radical du 25 janvier 1910
- La Petite République du 26 janvier 1910
- Le Matin du 28 janvier 1910
- Le Petit Parisien du 29 janvier 1910