Les répressions à l’encontre de la prostitution d’après Sauval
Les répressions à l’encontre de la prostitution : très violentes et féroces, elles visaient à les chasser …
Dans sa Chronique scandaleuse de Paris, Henri Sauval évoque une histoire de la prostitution telle qu’il l’avait établi au cours du siècle de Louis XIV.
Nous la reprenons dans ces lignes pour la restituer d’une part, tout en regardant le lien ensuite avec les récits mis en avant dans les grands ouvrage romantiques sur Paris au XIXe siècle.
Tolérée, placée sur volonté royale dans certains quartiers, la prostitution n’était pas moins réprimée violemment ainsi que le détaille Sauval.
Le risque d’être brulé
Ainsi que nous l’avons évoqué, Sauval insiste fortement sur le cantonnement de la prostitution dans certains quartiers. Si une prostituée était trouvée en dehors, elle y était chassée sans ménagement. En 1288, les religieux de Sainte Geneviève bannissaient les femmes prises sur le fait. Mais si elles revenaient, elles étaient condamnés au bucher ou à se faire brûler les cheveux.
Les récompenses pour les policiers
Un sergent qui arrêtait une prostituée se voyait attribuer une prime de 8 sols, somme très élevé. Ca les encourageait à les chercher et emporter avec eux les propriétaires des maisons occupés également.
Les exclusions sur des ânes
Lorsque des prostituées étaient découvertes dans les maisons ou les quartiers des « honnêtes gens », elles étaient bannies d’une manière humiliante. On leur plaçait un chaperon sur la tête et on les faisait monter à cheval, une jambe de chaque côté, regardant vers la queue.
Ainsi, pour reprendre les termes du temps, « avec la flûte et le bedon », on les faisait déambuler dans les rues. Tous, enfants, plus grands criaient et huaient à leur passage.