Les porteurs de grain
Les porteurs de grain déchargeaient dans Paris les bateaux chargés de blé et de céréales, vivant en confrérie
Comme les différents porteurs actifs dans Paris, les porteurs de grain étaient sous l’autorité du prévôt de Paris qui les organisaient sans leur conférer de véritables statuts.
Toutefois, cette profession disposait de sa propre confrérie. Celle-ci fut installée dans une chapelle de Saint Eustache sous le patronage de la Vierge et Saint Louis.
Une fois par an, ils se retrouvaient en assemblée pour régler l’affaire de la confrérie.
Finalement, en 1467, Louis XI leur apporta des statuts qui furent confirmés par la suite :
- Les porteurs de grain devaient être de bonne vie et de bonne conversation,
- Chaque confrère devait s’acquitter des droits sous peine d’en être exclu
- Les porteurs de pain devaient travailler à partir de son fond de cale et s’interdisaient de se faire concurrence sur les autres.
A la fin du XVIIe siècle, des offices furent créées en parallèle des jurés. Pour retrouver ses privilèges, la profession du racheter ces offices pour 90 000 livres.
Sources bibliographiques :