La porte Saint Antoine
La Porte Saint Antoine fut porte d’entrée de l’est parisien et changée en arc de triomphe au XVIe siècle.
La porte Saint Antoine, l’entrée dans la ville en venant de l’est.
Très tôt dans l’histoire de la ville, la route de l’est fut fréquentée. En effet, elle correspondait en effet au suivi de la Seine. Ainsi, cette entrée dans la ville favorisa les marchands et les artisans.
Nommée d’abord porte Baudoyer du temps de l’enceinte du Xe siècle et de celle de Philippe Auguste, elle prit ensuite le nom de porte Saint Antoine, du nom de l’abbaye de Saint Antoine des Champs.
Lorsqu’il fit élaborer l’enceinte qui porte son nom, Charles V, construisit à proximité de la porte la Bastille Saint Antoine.
C’est devant cette porte que le prévôt des marchands Etienne Marcel fut tué lorsqu’il tenta d’entrer dans Paris. Egalement, contrairement à l’usage précédemment, Louis XIII y fit une entrée royale après son sacre, ainsi que Louis XIV en 1660 après son mariage avec Marie Thérèse d’Espagne.
Une porte devenue arc de triomphe sous Henri III et magnifié sous Louis XIV
Sous l’impulsion du roi Henri III en 1585, la porte fut érigée en arc de triomphe avec une arche unique dans une ordonnance dorique. Pour la décorer, on plaça des sculptures réalisé par Jean Goujon représentant des fleuves, à l’arcade de la grande porte.
Sauval disait que l’arcade de la porte était une continuité de l’avant portail plaisamment terminé par la fuite des maisons de la rue Saint Antoine.
En souvenir de l’entrée royale de Louis XIV par la porte Saint Antoine, Nicolas François Blondel rajouta deux arcades à l’arc en 1670.
La porte fut enfin détruite en 1778. Elle gênait officiellement le passage.
Sources bibliographiques :
- Sauval, Henri Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris. 1724 T1