Le pont de l’Alma, un vestige d’une victoire militaire de Napoléon III en Crimée dont seul subsiste un zouave

 

Un pont voulu par Napoléon III, à la gloire de la campagne de Crimée

Après la campagne de Crimée en 1854 et en prévision de l‘Exposition Universelle de 1855, Napoléon III fait construire un pont, après celui des Invalides. 

Aussi, pour asseoir son empire et sa renommée, il le dédie à la bataille de l’Alma. En effet en 1854, les forces anglaises, aidées par celles britanniques, débarquent en Crimée, et rencontrent l’armée russe. Elles la combattent à proximité de Sébastopol, sur les rives du fleuve de l’Alma. 

C’est pour célébrer cette victoire que plusieurs statues de soldats sont placées sur ses piles. 

C’est un pont en arc, en maçonnerie, avec ses 3 piles qui est construit alors. Toutefois il fut livré en 1856, trop tard pour l’Exposition Universelle.

 

Quatre statues de soldats pour quatre régiments et dont le zouave est le seul vestige

Chasseur à pied, artilleur, zouave, grenadier ! Ces quatre soldats présents pour les deux premiers, par Auguste Arnaud, du côté aval et les deux derniers côté amont, par Georges Diebolt. 

Ces statues existent toujours mais ont toutes été déplacées. Seul le zouave reste sur le pont. Il a légèrement changé de place. En effet, tout en restant du côté amont du pont, il passa du côté rive gauche à la rive droite.

 

Le pont actuel date de 1970

C’est un pont métallique qui remplace le précédent. En effet, le pont de 1856 s’était affaissée. Une seule pile ne reste.