La place Pereire touchée par la crue de 1910
La place Pereire touchée par la crue de 1910 : le métro est envahi et plusieurs rues menacent de s’effondrer.
Lors de la crue de 1910, la ville fut dévastée par la crue, profitant de trois faiblesses : les quais pas suffisamment étanches, des égouts avec une trop forte pression et les tunnels et les voies du chemin de fer. Ces dernières furent bien dangereuses pour la place Pereire !
L’eau d’égout envahi le chantier du métro puis le chemin de fer de la ceinture
Le 29 janvier, le Matin annonce à ses lecteurs :
« Deux heures après minuit, le collecteur de la place Pereire a cédé, envahissant les chantiers du métro en construction. Trente hommes qui y travaillent ont pu se sauver.
L’eau infiltrée a gagné la voie du chemin de fer de ceinture, à la gare de Courcelles Levallois.
Il faut se résoudre :
« A 9h35, le tunnel Courcelles Levallois [Pereire] est définitivement envahi : le service des trains est interrompu entre Auteuil et Saint Lazare. »
La rue de Villiers qui menace de s’effondrer à plusieurs endroits
« L’eau monte de plus en plus dans le métro de l’avenue de Villiers [Pereire]. La chaussée se gondole sur plusieurs points. On intercepte les voies adjacentes. On croit à la possibilité d’un éboulement encore plus important place Champerret.
A la station Courcelles, 1m50 d’eau. Au métro place Pereire, tout le tube est plein jusqu’à la voûte. L’inondation se propage à l’entour, elle va submerger tous les travaux. L’avenue de Villiers est barrée. Affaissement rue de Courcelles. Puits de six mètres subitement ouverts de l’autre côté des fortifications. »
Sources bibliographiques
- Le Matin du 29 janvier 1910
- Le Petit Parisien du 29 janvier 1910
- Le Petit Parisien du 30 janvier 1910
- Image : Laiterie, crèmerie, glacier. Laiterie modèle, Maison A. Joyet, 12, place Péreire, et 114, avenue de Villiers – crédit BHVP