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Le ministère de l’intérieur face au risque de la crue de 1910

Le ministère de l’intérieur face au risque de la crue de 1910 : on sécurise alors les moyens de communication

 

Tout comme le Palais de l’Elysée, son voisin, le ministère de l’Intérieur fut touché par les inondations à des niveaux divers lors de la crue de 1910.

Toutefois, les journaux n’insistaient pas sur le rôle du ministère de l’Intérieur. C’était en effet, davantage le président du Conseil et le ministre des travaux publics qu’on suivait dans les colonnes des journaux. La préfecture était, elle, dirigée par le préfet de police de Paris, M. Lépine, bien présent dans les articles des journalistes.

 

Aussi, ce fut au plus fort de la crue que le ministère de l’intérieur découvrit des conséquences pour lui.

Le Matin du 29 janvier expliqua alors :

« Les sous-sols du ministère de l’intérieur sont atteints, les provisions de combustibles submergés »

 

Le Petit Parisien précisa l’origine de l’inondation :

« Au ministère de l’intérieur, par suite de la rupture d’un égout, les caves ont été inondées, et, dans la soirée, l’eau s’élevait à la hauteur de 1m.50. Les fils téléphoniques ont été noyés, toute communication est interrompue avec l’extérieur. »

 

Le 31 janvier, le Petit Parisien se veut rassurant en indiquant que certaines fonctions du ministère de l’intérieur étaient sécurisées :

« Deux lignes téléphoniques militaires ont été installées par le génie entre le cabinet du préfet de police et le ministère de l’Intérieur, de même qu’entre la préfecture de police et la préfecture de la Seine. »

Ainsi, comme on peut le constater, même si le ministre de l’intérieur ne se manifestait pas dans les unes des journaux, il suivait de près la situation.

 

Sources bibliographiques