Les mesureurs de grains
Les mesureurs de grains, des officiers de l’administration veillaient au commerce entre forains et marchands de la ville
Intermédiaires entre les forains et les marchands de la ville, les mesureurs de grain étaient en réalité des agents de l’administration du prévôt de Paris.
Justiciables et révocables, ils n’y avaient donc pas de maître, pas d’apprenti et pas de compagnon.
Cependant, les mesureurs de grains disposaient de leurs statuts, donnés par le Livre des Métiers d’Etienne Boileau, qui furent ensuite confirmés par l’ordonnance de Jean II.
En 1351, le roi détermine leur nombre : 54
- 24 pour les Halles,
- 18 pour la place de Grève,
- 12 pour la place de la Juiverie.
En 1704, les mesureurs de grains durent s’acquitter de 90 000 livres pour l’obtention de l’union des offices de syndics. Une seconde taxe exceptionnelle fut nécessaire en 1706 pour l’union des offices des contrôleurs.
Leur confrérie était dédiée à la Vierge. Au travers de l’ordonnance de 1699, on connaît un peu son fonctionnement :
- A chaque fête de Notre Dame, une grande messe était dite
- Les 68 membres étaient organisés en deux bandes de 34,
- Ces deux bandes étaient contrôlées chacune par deux syndics, élus une fois par an le premier dimanche suivant la fête des Rois.
- Chaque membre pouvait s’absenter 8 jours de suite à la condition de prévenir à l’avance.
- En cas de mariage ou du décès d’un proche, ils pouvaient également s’absenter deux jours.
- En outre, en cas de maladie, ils pouvaient conserver leurs rémunérations pendant au moins une année.