La journée d’étude au college d’ Harcourt au XVIIIe siècle
La journée d’étude à Harcourt au XVIIIe siècle était rythmée autour des leçons, classes, mais aussi de prières.
La journée n’était de tout repos au XVIIIe siècle et était très rythmée. Découvrons là !
Les pensionnaires du collège d’Harcourt se levaient à 6 heures en semaine et à 7 heures le dimanche.
Une journée type d’étude : entre 6 heures du matin et 21 heures le soir
En semaine, une prière en groupe démarrait à 6h15. Les étudiants se rendaient ensuite à l’étude.
A 7h45, ils prenaient un déjeuner, appelé alors le jentaculum. Ainsi, ils pouvaient suivre la classe de 8h15 à 10h30.
Ensuite, venait l’heure de la messe quotidienne. Ils retournaient ensuite en salle afin d’étudier jusqu’à midi.
Ils dinaient alors et se détendaient à la récréation jusqu’à 13h30.
Avant la nouvelle classe, ils étudiaient en salle. En hiver, la classe s’écoulait entre 14h15 et 16h30. En été, elle ne démarrait qu’à 15h15 pour finir à 17 heures.
Venait après l’heure du goûter et d’une récréation de 30 minutes. Une étude précédait le souper de 20 heures. La journée s’achevait par une prière et un coucher à 21 heures.
Des jours particuliers : les mercredis et samedis
Quelques jours se distinguaient. Ainsi, le mercredi était le jour de l’instruction religieuse. Chaque élève devait alors se munir de son Nouveau Testament, le Catéchisme et un livre de prière.
Le samedi était le jour de la restitution des notes de la semaine. On distribuait après la messe punitions et récompenses comme le signale Henri Louis Bouquet. Ce jour était aussi celui des confessions.
Dimanche et jour de fêtes : repos relatif avec des études tout de même
Les dimanches, ainsi que les jours de fêtes, avaient leur propre programme. Les étudiants ne se levaient qu’à 7 heures.
La messe était dite à 7h30. A 10 heures, après une récréation, les pensionnaires retournaient en salle d’études. Ils y restaient en attendant le diner de 11h45. Les vêpres étaient dites à 13h30 et étaient suivies par un temps libre. L’étude reprenait à 16h30 et s’achevait par une récréation à 20h45, avant de se coucher.
Les dimanches, trois messes étaient dites dans la chapelle du collège d’Harcourt. Celle de 6 heures était réservée aux domestiques. Les pensionnaires suivaient celle de 7h30. Enfin, la dernière était célébrée à 10 heures pour les malades et les blessés.
Parmi les fêtes importantes au XVIIIe siècle à Harcourt figurent : Saint Luc avec l’élection du prieur, Saint Romain, patron de la Nation de Normandie, à laquelle appartenait le collège, Saint Nicolas, patron des écoliers et les fêtes du Lendits à Saint Denis.
Les vacances commencèrent le 13 août en 1713.