Histoires de Paris

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Histoires de litterature

L’immense nécropole des rois en 4908

L’immense nécropole des rois en 4908 : quand les tombeaux égyptiens du Louvre sont totalement réinterprétés

 

Dans son livre sur les Ruines de Paris en 4908, Alfred Franklin nous fait faire un drôle de voyage. Il nous fait venir de Nouméa et retourner sur les ruines de la capitale française. Ses habitants l’ont désertée. Il ne reste que des monuments tombés sur le sol.

 

Une grande nécropole

« Nos travaux continuent activement sur la rive droite et nous avons retrouvé l’imposante nécropole où, depuis l’origine de la monarchie, étaient déposés les restes mortels des souverains français. C’est un immense palais, situé à l’extrémité du cimetière qui est décrit dans le rapport de notre collègue, M. Magnat. Les étages supérieurs se sont écroulés, mais le rez-de-chaussée a presque partout supporté ce poids sans faiblir, et ses vastes salles nous ont conservé d’incomparables trésors historiques. »

 

Détail des sarcophages

« Deux d’entre elles renferment des cercueils de pierre, large, massifs et chargé d’inscriptions en caractères hiératiques. Nous y constatons que la langue sacerdotale des français a varié avec les siècles, car plusieurs inscriptions s’écartent du type employé sur le monolithe de la place de la navigation : l’écriture en est lourde, régulière, littérale plutôt que symbolique, mais tout aussi indéchiffrable. »

 

Et des statues

« Les salles contiguës sont remplies de statues et de bustes représentant les rois et les reines de France, dont les corps reposent sans doute dans les souterrains de l’édifice. Ailleurs, des groupes rappellent les principaux événements de leur règne. 

Quelques-uns de ces souverains portent les costumes des empereurs romains, mais il n’en faut pas conclure que les français l’aient parfois adopté. Quatre ou cinq rois seulement, nous dit l’historien Henri Martin, eurent l’innocente manie de se faire représenter ainsi. D’autres sont presque nus : ceux-là préféraient imiter certains dieux des religions primitives. Les reines elles-mêmes n’échappaient point à ce travers. Nous savions déjà par Jehan de Sismondi que l’une d’elles, nommée Diane, avait plus d’une fois posé pour des statues de cette déesse, et nous retrouvons ici les marbres auxquels le véridique historien a fait allusion. »

 

Quelques commentaires sur ces recherches !

Dans cette partie des recherches, les explorateurs se trouvaient au Louvre, dans la continuité d’un grand jardin. Comme ils pensaient qu’il n’y avait pas de jardin dans Paris, ils firent l’hypothèse que les Tuileries étaient un vaste cimetière, du fait de la présence de nombreuses statues.

Ce n’était pas surprenant que le palais, au bout, serve de nécropole pour les rois de France. D’autant plus que les tombeaux égyptiens y étaient conservés, avec leurs hiéroglyphes surprenant comme celui de la place de la Navigation, reconstitution qu’ils avaient fait de la place de la Concorde.

 

Sources bibliographiques :