Fontaine du palmier, place du Châtelet
Sur la nouvelle place du Châtelet, Napoléon fait ériger la fontaine du Palmier pour célébrer ses victoires…
En 1806, Napoléon demande la construction d’une fontaine dans la nouvelle place du Châtelet, après la destruction de l’ancienne forteresse du grand Châtelet, résidence historique des prévôts de Paris.
Elle est élaborée sur les plans de François Jean Bralle, ingénieur hydraulique du département de la Seine.
Elle est organisée autour d’une colonne circulaire élevée sur un socle, dans un bassin. Chaque angle du socle est ornée d’une corne d’abondance.
Au dessus du socle, quatre statues en ronde, élaborées par Louis Simon Boizot, représentant les vertus cardinales, entourent la naissance de la colonne : la prudence, la vigilance, la justice et la force.
La colonne, elle même, est ornée de feuillage, . Au centre de bracelets qui se répartissent sur la colonne, elle porte le nom de quelques victoires napoléoniennes : Lodi, les Pyramides, Ulm et Dantzig.
Au sommet, au dessus d’un chapiteau, contenant des palmes, inspirés par les monuments en Egypte, on peut admirer une statue de la victoire, ailée et tenant dans chaque main.
Tout comme les statues du bas de la colonne, la victoire dorée est l’œuvre du sculpteur Boizot.
A l’origine, l’eau de la fontaine était fournie par la pompe du Pont Notre Dame.
Sous le Second Empire, la place du Châtelet est réaménagée
La statue est alors déplacée de quelques mètres. On y rajouta les quatre sphinx actuels sur une base dessinée par Gabriel Davioud.