L’exposition des arts décoratifs de 1925
L’exposition des arts décoratifs de 1925 ou l’avènement d’un art moderne qui touche toute la vie : l’art déco
Depuis 1900, finie les envies d’expositions universelles grandioses. Toutefois, Paris semble toujours avoir envie d’organiser de grandes expositions. Celle de 1925 est bien différente des précédentes, tout en s’inscrivant en quelque sorte dans leur continuité.
L’ambition d’une exposition : montrer les produits de la réconciliation de l’art et de l’industrie.
Pour les organisateurs de l’exposition des arts décoratifs de 1925, l’art a déserté l’industrie depuis la fin de corporation à la Révolution. Certes l’organisateur de la première exposition parisienne en 1798 a fait appel aux artistes mais ils n’y seraient pas associés selon eux.
De ce “divorce”, les productions industrielles auraient manqué de toute sensibilité artistique au cours du XIXe siècle, en aboutissant à l’art nouveau, allant jusqu’à copier la nature, faute d’approche moderne.
Aussi, grâce aux institutions des arts décoratifs au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, cette réconciliation a pu se faire, avec un musée, une école. Paris est fin prête au début du XXe siècle pour montrer ces résultats tout en affirmant l’intérêt d’une exposition internationale pour créer une véritable émulation, gage de dynamisme pour le pays.
L’exposition des arts décoratifs : entre Champs Elysées et Invalides, Cours la Reine et Cours Albert premier.
Cette exposition, internationale et non universelle, s’inscrit dans un des lieux de celle de 1900 autour du Grand Palais. Là, est installée la porte d’honneur.
On avait installé les pavillons étrangers le long de la Seine, ainsi qu’une reconstitution d’un village français.
Ensuite, sur l’esplanade des Invalides, on pouvait déambuler entre les pavillons des arts pour arriver à la cour des métiers entourée par l’ambassade et la bibliothèque.
La mise en avant de la ville, Paris artistique
Paris qui accueille l’exposition est bien évidemment présentée avec beaucoup de détail. Le guide présente le confort de la ville et insiste sur ses nombreuses curiosités et monuments.
En 1925, Paris est présentée comme une ville d’art qui serait “la patrie commune à tous les peuples”, avec ses nombreuses institutions artistiques, mais aussi musées et jardins.
Sources bibliographiques
- Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. 1925 Rapport Général
- Paris. Arts décoratifs. Guide pratique du visiteur de Paris et de l’exposition.1925