Edgar Degas aux courses
Edgar Degas aux courses : étude du mouvement et des écarts des chevaux sans se focaliser sur leur morphologie
Suivant une mode venue d’Angleterre, les français du XIXe siècle se passionnent pour les courses de chevaux. Encouragé sous la Monarchie de juillet, le phénomène s’accentue sous Napoléon III avec l’installation de l’hippodrome d’Auteuil notamment.
La passion des courses de Degas
Edgar Degas se prend d’un grand intérêt également pour ces courses qu’il a découvert en Normandie. On le voit souvent ensuite à Longchamp, dés son ouverture en 1857.
Il s’attarde beaucoup à l’ambiance des lieux. On peut citer ainsi son œuvre Faux départ dans lequel on voit un cavalier essayer de reprendre son cheval parti bien trop tôt. Dans les tribunes derrière, on distingue une société bien habillée.
Dans le Défilé, il représente un groupe de chevaux. Certains sont aux allures tranquilles, tandis que d’autres font mine de vouloir partir.
L’étude des mouvements
Degas réalisa un très grand nombre de croquis de ces chevaux, dont il avait comme une passion secrète. Ses dessins s’intéressaient notamment aux effets de mouvements des équidés. Comme dans de nombreuses occasions, Degas s’arrêtaient par les formes et leurs déplacements. Il les reproduira ensuite dans quelques sculpture.
Ainsi dans son tableau Chevaux de course devant les stands, on peut voir à l’arrière, un cheval fait un écart, troublant totalement son cavalier. Ce détail est bien plus travaillé que les visages des jockeys qui ne transparaissent rien. Seules leur position et leur tenue sont distinguables.
Sources bibliographiques :
- Article du blog Heart et canter sur Edgar Degas, consulté le 27 octobre 2019
- Article du blog Histoire-image sur la mode des courses de chevaux, consulté le 27 octobre 2019
- Illustration : Chevaux dans une prairie par Edgar Degas – crédit INHA