L’éclairage public au XVIe siècle
L’éclairage public au XVIe siècle : essai pas suffisant pour offrir la lumière dans les rues lors des nuits !
Dans son Paris et les Parisiens du XVIe siècle, Alfred Franklin rédige un tableau de ce Paris de la Renaissance. La lumière la nuit est évoquée.
Tentative depuis le XVe siècle d’organiser un éclairage des rues
Depuis le XVe siècle, on avait un peu organisé l’éclairage des rues la nuit. En 1465, la police a rendu obligatoire le dépôt d’une lanterne par les habitants sur une des fenêtres des maisons, tout en veillant à laisser un seau d’eau à proximité pour éviter les incendies.
Essai d’un premier éclairage public
Cependant cette mesure répétée à plusieurs reprises ne fut pas toujours respectée. Ainsi, en 1558, les autorités instituèrent une nouvelle taxe pour permettre de dispenser les habitants de placer des chandelles à leurs fenêtres. A la place, on voulut installer des falots furent allumés au coin de chaque rue, entre dix heures du soir et quatre heures du matin.
Ces falots étaient constitués de goudron et de résine, comme on utilisait depuis quelques temps pour éclairer abords et cours des riches hôtels parisiens.
C’était cependant sans compter la résistance des bourgeois parisiens, réticents à toute taxe. Ils réussirent d’ailleurs leurs coups. En effet, en 1559, le Parlement de Paris enjoignit à mettre en vente les lanternes et falots qui avaient été achetés.
Techniques de parade pour les plus riches parisiens afin de circuler dans les rues
En tout état de cause, on continuait à sortir dans les rues de Paris la nuit, pour les plus riches parisiens, que suivant des valets portant des torches. Appelées aussi lumignons, elles étaient des bâtons de cire, longues d’un mètre, garnies de quatre mèches.
Sources bibliographiques :
- Franklin, Alfred. Paris et les Parisiens au XVIe siècle. Paris physique. Paris social. Paris intime. 1921.
- Illustration : La rue de la Lanterne par Martial Potémont – crédit BNF