La danse gaillarde
La danse gaillarde impliquait que les danseurs courent pour se rejoindre en faisant ensuite des pas complexes
Dans son essai sur les origines de l’Opéra, Ludovic Celler s’intéresse aux danses effectuées à la cour des derniers Valois au XVIe siècle.
A cette époque, l’Italie avait une grande influence à la cour, où elle avait une ambassadrice de marque : la reine Catherine de Médicis. Cette influence se traduisit notamment par les danses, plus rythmiques que celles données antérieurement en France.
Une danse compliquée et courante
Pour danser la gaillarde, les deux danseurs se plaçaient chacun à un bout de la salle. Puis ils se rejoignaient en courant. Ils se rejoignaient et gigotaient ensuite.
Les pas de la gaillarde étaient très variés mais étaient aussi très compliqués. Aussi, il était bien difficile de la pratiquer avec brio, avec exactitude. Cependant, il arrivait souvent que les danses passent de côté les pas plus difficiles.
Par la suite, la gaillarde se fondit dans une autre danse, la volte, dont elle est en quelque sorte un aboutissement.