Les culées des ponts, sur lesquels les tabliers reposent au niveau des rives, et en garantissent la solidité.

 

Indispensables à la structure du pont, les culées permettent au tablier de trouver un appui sur les rives.

La plupart des culées parisiennes restent classiques. Toutefois, revenons sur quelques-unes !

 

Tout d’abord, les culées du pont Alexandre III sont bien droites. Elles impliquent toutefois des fondations profondes et fortes pour permettre de diffuser la poussée du tablier sur le sol.

 

Située entre  les ponts de l’Alma et d’Iéna, la passerelle Debilly fut édifiée pour l’exposition universelle de 1900. Certes métallique, elle dispose toutefois de deux culées maçonnées magnifiques. Peintes en jaunes, elles sont ornées de motifs art nouveau dans un beau décor nautique. Regardez attentivement les mascarons de crabes…

 

Que ce soit pour le pont Rouelle ou pour le viaduc d’Austerlitz, le tracé du chemin de fer est surélevé par rapport aux quais. Aussi, les culées de ces deux viaducs se doivent d’être au-dessus de la rive, à la manière de piles pour porter le tablier au-delà du fleuve.

Dans le cadre du viaduc d’Austerlitz, la culée a un décor s’inspirant des marchés et des halles. Ainsi, plusieurs mascarons de bœufs ornent l’édifice. Tout en haut, au-dessus des armes de la ville, nous retrouvons une belle couronne crénelée.

Sur le pont Rouelle, les culées reproduisent la structure des piles dans la Seine.

 

Les culées des deux passerelles piétonnes Senghor et Beauvoir sont des œuvres d’art métallique à admirer. En courbe, elles reprennent le design des passerelles, tout en repoussant la poussée profondément dans le sol.

 

N’hésitez pas à regarder également les culées des ponts en pierre : Royal, Neuf, Carrousel. Dans le cas du pont Notre Dame, au-dessus de chacune, des petits pylônes à hauteur d’homme marque le passage entre la rive et le fleuve.