Les corroyeurs et les baudroyeurs
Les corroyeurs et les baudroyeurs, une communauté très puissante et ne connut pratiquement pas de réforme… entre le Moyen Age et la Révolution
Contrairement à de nombreux ouvriers préparant le cuir, les baudroyeurs faisaient figure d’exception parmi le paysage des métiers parisiens du Moyen Age. Ils étaient en effet les seuls à disposer de statuts dans le Livre des Métiers d’Etienne Boileau. Ils étaient chargés de préparer le cuir pour les semelles et les courroies. Interdiction alors d’utiliser le suif pour les cuirs !
Six jurés organisaient la communauté.
En 1351, une ordonnance réglemente davantage l’activité des baudroyeurs mais aussi des corroyeurs, qui leur étaient proches !
- les baudroyeurs pouvaient travailler de nuit, avec un apprentissage de 2 ans.
- les corroyeurs doivent choisir entre la fabrication et la vente. L’apprentissage était de 2 ans, sans limite par maître
Le cuir arrivant de Paris était contrôlé par la profession, tout en montrant pour une préférence pour le cuir d’Espagne, puis celui des Flandres.
Dés lors, les deux communautés furent unies.
Les corroyeurs sont placés avec les tanneurs lors des milices de 1467 et ne connurent plus de modifications de statuts.
Les offices des jurés furent payées 18 000 livres. La somme s’éleva à 24 000 livres pour les offices d’inspecteurs des jurés en 1745.
En 1750, on comptait en ville 260 maîtres corroyeurs.
Enfin, en 1776, la communauté fut fusionnée avec les tanneurs.