Histoires de Paris

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Les chocolatiers de la rue de Rivoli au XIXe siècle

Les chocolatiers de la rue de Rivoli au XIXe siècle : la qualité et l’innovation  pour attirer les gourmands.

 

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la rue de Rivoli est à la mode. Voulue par Napoléon III, tout près du centre du pouvoir, elle a attiré de nombreux magasins de nouveautés qui y ont fait fortune. Mais on ne trouvait pas que des vêtements dans cette rue. Egalement du chocolat !

C’est ce que nous allons vous raconter ici.

 

La chocolaterie impériale

Sous le Second empire, revendiquer est un fournisseur de l’empereur fait recette. Ainsi, la chocolaterie impériale était sur ce filon, revendiquant proposer les chocolats et les bonbons de la cour. Elle proposait au 182 de la rue de Rivoli également des thés, ainsi que d’autres mélanges.

Bien sûr, on pouvait trouver dans toute la France ses produits, chez divers commerçants.

 

Le chocolat de la compagnie coloniale

« Le but de la compagnie coloniale est de fabriquer du bon chocolat et d’en propager l’usage. La Compagnie ne fait du bon marché une question principale ; elle veut, avant tout, livrer des produits irréprochables.

Tous les chocolats de la compagnie coloniale sont composés, sans exception, de matières premières de choix ; ils sont exempts de toute addition de substances étrangères, et préparés avec soins inusités jusqu’à ce jour.

Contrairement à un abus qui existe dans le commerce, la compagnie coloniale ne prodigue pas à ses chocolats les qualifications de surfins et d’extra fins ; elle ne donne à ses produits que des dénominations sincèrement en rapport avec leurs qualités.

Le chocolat, par exemple, qu’elle nomme simplement bon ordinaire, est de beaucoup supérieur à la majeure partie de ceux que l’on vend journellement sous les dénominations les plus exagérées. Et quant à ceux de ses chocolats qu’elle nomme , chocolats fins, ils sont réellement d’une qualité exceptionnelle. »

Voici en quelques mots la publicité sobre de cette maison, installée au 132 de la rue de Rivoli. Une revendication de grande qualité, écrasant toutes les autres.

 

Chocolat Ibled

A l’angle de la rue du Temple (au 4) et de la rue de Rivoli, la maison Chocolat Ibled ouvrit une succursale. Elle revendiquait une méthode de fabrication particulière, avec une usine hydraulique située à Mondicourt dans le Pas de Calais.

On pouvait y trouver des chocolats et de nombreux bonbons de fantaisie. La maison promouvait également ses emballages en cartons, ses boites, coffrets et corbeilles.

 

Borel et Kohler

Lors de l’Exposition universelle de 1855, la maison Borel et Kohler obtint une médaille de première classe. Ainsi, avec son entrepôt installé au 39 rue de Rivoli, elle mettait en avant son savoir, exhibant fièrement dans la presse les deux faces de sa médaille. Pourquoi se priver de mettre en avant la figure de l’empereur ?

 

Sources bibliographiques :