Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires d'immeubles

Les céramiques d’Alexandre Bigot des immeubles de Jules Lavirotte

Les céramiques d’Alexandre Bigot des immeubles de Jules Lavirotte: le grès flammé mimant en beauté le végétal

 

S’il y a des collaborations fidèles, celle d’Alexandre Bigot et de Jules Lavirotte sont à marquer dans les annales. 

Jules Lavirotte, l’autre grand nom de l’Art nouveau à Paris, s’est fait une spécialité : mettre des céramiques sur ces façades. Il adorait jouer avec le vert foncé des grès flammés, faisant un grand contraste avec la pierre de taille, tellement utilisée à Paris.

 

Revenons ensemble sur quelques réalisations !

 

Les céramiques de l’immeuble Lavirotte

Cet immeuble est fascinant.

Situé sur l’avenue Rapp dans le VIIe arrondissement, il doit figurer parmi les façades les plus photographiées de Paris. Certes la porte “vaginale” y est sûrement pour beaucoup. Mais les céramiques lui donnent une telle couleur qu’il resplendit au moindre rayon de soleil. 

les céramiques de l'immeuble Lavirotte
les céramiques de l’immeuble Lavirotte – photographie prise en février 2018

Ici le marron joue avec le vert. Les colonnes tranchent avec les décors. Tout attire l’oeil.

 

Le square Rapp

Au fond de sa petite impasse, l’immeuble du square Rapp est aussi fascinant. 

Ici la céramique alterne avec la brique, tout en se retrouvant dans les colonnes soutenant le balcon

les céramiques de l'immeuble Lavirotte du square Rapp
les céramiques de l’immeuble Lavirotte du square Rapp – photographie prise en février 2018

 

Le Céramic Hôtel

Jules Lavirotte et Alexandre Bigot travaillèrent tellement ensemble qu’ils dédièrent le nom à ce composant l’une de leurs oeuvres communes : le Céramic Hôtel

Ici, à deux pas de l’Etoile et de la place des Ternes, c’est toute la façade qui est recouverte. Le grès flammé déploie le décor végétal.

Les céramiques du Ceramic Hotel
Les céramiques du Ceramic Hotel – photographie prise en février 2018