Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Vies de fêtes

Le carnaval au XVIIIe siècle

Le carnaval au XVIIIe siècle, des grandes fêtes, et beaucoup de nourriture pour oublier les jours difficiles.

 

Au XVIIIe siècle, plusieurs fêtes étaient très importantes dans la vie des parisiens. Ainsi, ils fêtaient Carnaval les jours de la Saint Martin, le 11 novembre, des Rois et le Mardi Gras.

 

Des grands repas

Pour ces fêtes, l’usage était d’organiser de grands repas. Aussi, Louis Sébastien Mercier indique qu’à ces occasions, il était plus important d’utiliser son argent pour acheter une oie ou un dindon plutôt que se vêtir.

Les parisiens s’attroupaient chez les vendeurs, dans la vallée de la Misère, actuel quai de la Mégisserie et dans les cabarets.

 

Le carnaval, fête de la plus grande des libertés

Fortement utilisés au début du siècle, les masques étaient moins à la mode dans la seconde moitié. Toutefois, il n’était pas rare de se promener en domino, permettant sous couvert de l’anonymat de profiter de la plus totale des libertés.

C’était le temps de l’intrigue, de la drague. Ainsi, les femmes se donnaient totalement dans la joie des bals et de la danse.

Pendant ces périodes, les salles de théâtre jouaient les pièces les plus licencieuses.

La fureur et la folie du carnaval parisien étaient d’autant plus fortes que l’année était difficile et mauvaise.

La police était souvent présente parmi les masques, n’hésitant pas à attiser la fête. En effet, cela permettait de maîtriser les rancœurs des parisiens le reste de l’année. En effet, beaucoup acceptaient des vies difficiles à la condition de pouvoir faire la fête à carnaval.

 

Une fête qui n’était pas appréciée par l’Eglise

L’Eglise ne voyait pas d’un bon œil ces jours de liberté. Aussi, les prêtres redoublaient les expositions du Saint Sacrement pour chercher à expier ces fautes.

Les mariages se multipliaient lors du carnaval. En effet, il était plus difficile de trouver un prêtre lors des jours de carême et les fiancés préféraient anticiper.

 

Sources bibliographiques :