Les barrières au XVIIIe siècle
Les barrières au XVIIIe siècle, lieu de taxe pour les voyageurs, et de fêtes pour les parisiens populaires.
Passage de la barrière, imposition et contrôles pour les voyageurs
Au XVIIIe siècle, les barrières visaient à constituer une limite fiscale. Aussi, elles étaient principalement faite en bois.
A chaque passage, un commis en redingote vient inspecter toute entrée dans la ville. Après avoir demandé aux passagers s’ils ont des choses à déclarer, il entre dans la voiture vérifier.
Ces commis pouvaient vérifier le contenu des poches et ouvrir les paquets. Les jours où les bœufs entraient en ville, on leur donnait la priorité. Aussi, seule la principale porte était gardée ouverte pour laisser passer les animaux. Les commis comptaient alors les bêtes.
Seuls les princes et les ministres étaient exemptés de ces visites. En effet, même les membres de la ferme générale se devaient d’ouvrir leurs portes.
Pour faire passer des ballots, il était nécessaire de rentrer dans les bâtiments des barrières afin d’obtenir les signatures et s’acquitter de l’impôt. Dans le cas de livres, le commis envoyait vers la rue au foin où la chambre syndicale les inspectait.
La Courtille au XVIIIe siècle, lieu de fête et débauche où Ramponneau était roi
Au XVIIIe siècle, Ramponneau donna ses lettres de noblesse à la Courtille, la barrière de Belleville. C’est lui qui donnait à boire aux ouvriers des faubourgs, au prix de 3,5 sols la pinte.
Avec le succès, son restaurant s’étendit largement. Il voulut enrichir son établissement d’un théâtre mais se ravisa.
A la Courtille, les parisiens populaires venaient profiter des joies de la boisson et du libertinage les dimanches.