Les barrières de Monceau et de Courcelles
Les barrières de Monceau et de Courcelles amenaient aux villages des mêmes noms, à l’extérieur alors de Paris.
La barrière de Monceau
Les charbonniers se donnaient rendez-vous à Monceau au début du XIXe siècle. Ils étaient les grands habitués du Rendez-vous des cochers, Bœuf rouge, Soldat laboureur, Deux charbonniers, Hussard de la Garde… Ces guinguettes étaient simples, leurs tables souvent mal servies mais faisait la joie des ouvriers.
Cette barrière portait le nom d’un village de proximité alors et était installée sur la route d’Asnières.
La barrière de la rotonde de Chartres
Elle fait partie des vestiges encore debout du mur des fermiers généraux. Toutefois, paradoxalement, ce vestige qui ouvre le parc Monceau n’est pas à proprement parler une barrière. En effet, on ne passait pas par cette barrière avant 1860 et la suppression du mur.
Surmontée d’un dôme, cette rotonde portait le nom du duc de Chartres, devenu ensuite duc d’Orléans, qui avait fait planter le parc.
La barrière de Courcelles
Vingt-quatre colonnes pour cette barrière située, au niveau de la rue actuelle de Courcelles. Elle faisait référence au village de Courcelles qui se trouvait à proximité. Peu de monde passait ici.
Ce fut avec la transformation du parc à proximité, le parc Monceau que l’endroit changea. Avant 1860, la peur y régnait, en effet.
La barrière du Roule
Ici, la proximité de la campagne faisait la joie des visiteurs du Grand Saint Fiacre, Deux frères vignerons, Rendez-vous des amis, Vendanges d’Argenteuil… Les militaires dansaient chez Dourlan
Située à l’extrémité du faubourg Saint Honoré, la barrière était organisée autour d’un bâtiment à quatre avant corps avec couronnement et dôme. Elle menait vers le village des Ternes, par le chemin historique de Neuilly.
Sources bibliographiques :
- Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guiguettes de cette capitale. 1830
- Delvau, Alfred. Histoire anecdotique des barrières de Paris