La barrière de l’Ecole militaire
La barrière de l’Ecole militaire était magnifique mais les lieux servaient souvent pour des duels entre hommes.
La barrière de l’Ecole militaire où se retrouvent officiers et militaires
Au niveau de la barrière de l’Ecole militaire, se tenait des restaurants bien connus au début du XIXe siècle : le Grand balcon, avec ses 300 couverts, avec à proximité la Ville de Macon, la Ville de Barcelone, le Petit Bacchus, le Bon coin, Saint François, Saint Vincent de Paul, le Soleil d’Or.
Les militaires y étaient comme on peut se douter bien nombreux dans ces lieux. Lieu de querelles, la plaine de Grenelle était souvent le théâtre de duels et combats.
En allant vers l’est, vous pouviez arrivés aux Barreaux rouges, la Corbeille de fleurs, le Gros Raisin…
Des barrières à proximité, souvent fermées et peu actives
A proximité; tout d’abord, se tenait la barrière des Paillassons. Longtemps peu active, elle fut rapidement fermée.
La barrière de la Motte Piquet fut ouverte en 1840. Les soldats et agents de l’octroi utilisaient deux bâtiments signés par M. Jay. L’endroit menait aux boulevards de Meudon et de Grenelle.
Ensuite, à l’extrémité de la rue Dupleix, se dressait la barrière de Grenelle. Peu active également, elle avait décorée par Le Doux. Ici s’était tenu les exécutions militaires pendant le premier Empire et la Restauration.
Enfin, en arrivant sur la Seine, on pouvait entrer dans Paris par la barrière de la Cunette. Ici aucun cabaret. Mais on pouvait se prélasser en regardant la Seine couler et sortir de la ville. Elle y était au XIXe siècle libre et pas contrainte par des quais. Seule l’île aux Cygnes lui imposait de diviser ses flots.
C’était le lieu toutefois des fritures : l’Etoile d’Or, le Soleil d’Or, le Rendez vous de la Marine.
Sources bibliographiques :
- Promenade à tous les bals publics de Paris, barrières et guiguettes de cette capitale. 1830
- Delvau, Alfred. Histoire anecdotique des barrières de Paris