Les ballets sous Louis XIII
Les ballets sous Louis XIII devinrent des véritables pièces de théâtres, sérieuses et sans femme sur la scène
Durant le règne d’Henri IV, les ballets étaient des danses de la cour. Avec les années, ils se structurent de plus en plus pour devenir des véritables scènes, point d’orgue du Carnaval.
Mais, avec cette scénarisation, les ballets rentrent dans le domaine du théâtre, comme l’explique Germain Bapst dans son essai sur l’histoire du théâtre.
Des ballets, au cœur des règles du théâtre
Jusqu’alors, les femmes participaient aux ballets. Mais comme ils devenaient des pièces de théâtre, elles furent chassées de la scène. Interdit à une femme de jouer à la comédienne alors.
En 1617, on donna au Petit Bourbon le ballet de la Délivrance de Renaud. Dans cette salle carrée, on décora la scène au fond avec des toiles peintes. Au cours de la première partie, le décor représenta une grotte avec des niches à hauteur différentes. A l’intérieur de chacune d’entre elles, les acteurs pouvaient y prendre place.
Ensuite, la scène se transforme en camp pour devenir ensuite une forêt.
De leurs côtés, les acteurs sont vêtus de costumes à la romaine. Ainsi des ballets bouffons, on rentre dans les ballets sérieux.
La participation du roi
Dans ces ballets, Louis XIII montait lui aussi sur scène. Ainsi, dans la Délivrance de Renaud, on put voir le roi, avec le costume d’un démon du feu, vêtu d’un maillot collant, avec une jupe à plis parsemé de langues de flammes rouges.
Son visage était caché par un masque noir. Il avait la tête couverte d’une coiffure « flamboyante ».
Parmi les thèmes traités par ces ballets, on trouva : la Pucelle, la Douairière de Bilbao, les femmes renversées. Suivant les ballets, on cherchait des costumes donnant une impression d’époque ou de lieu lointain, sans chercher la vérité historique.