Histoires de Paris

A chaque coin de rue de Paris, des histoires… souvent revues, réadaptées mais fascinantes

Histoires de place

L’attaque de Jeanne d’Arc devant Paris

L’attaque de Jeanne d’Arc devant Paris : rapidement blessée, elle dut être évacuée et son armée mise à l’abri

 

Après avoir menée sa grande expédition victorieuse ayant conduite à libérer Orléans du siège anglais et menée Charles VII pour être sacré à Reims, Jeanne d’Arc poursuit sa campagne. Elle souhaite alors, à l’automne 1429, reprendre Paris qui était aux mains des anglais et des bourguignons.

 

Pour ce faire, elle se plaça son armée dans la plaine Monceau, derrière la Ville l’Evêque. Le 3 septembre 1429, elle conduisit ses soldats près de la butte Saint Roch, devant la porte Saint Honoré.

Cette position, derrière la butte, permettait ainsi de se protéger des tirs d’artilleries lancés depuis la muraille. En outre, l’armée française pouvait aussi utiliser le relief pour pencher vers le haut ses propres canons. Ainsi, les boulets lancés étaient projetés dans la ville, sans être arrêté par le mur d’enceinte.

De cette manière, le général de Saint Vallier put se rendre maître de l’axe de la porte Saint Honoré.

Cependant, Jeanne d’Arc eut beaucoup de mal à entraîner véritablement avec elle ses généraux. Aussi, pour donner l’exemple, elle alla s’exposer directement, sous le tir des anglais à proximité de l muraille. De ce fait, elle fut très rapidement blessée. Rapidement, on la récupéra, mais l’armée de Charles VII se retira également. Vite, les chevaliers français se retrouvèrent à l’abri à la Chapelle Saint Denis.

 

Raisons d’une défaite

Tout d’abord, les chefs de l’armée craignaient vigoureusement que les forces anglaises ne sortent de la ville par la porte Saint Denis. Cela expliquait leurs réticences à sortir trop à découvert.

De son côté, Jeanne d’Arc avait sous estimé la profondeur du fossé à ce niveau. Elle voulut, installée sur un dos d’âne tester le niveau de l’eau. C’est à ce moment là, qu’elle reçut au moins une flèche sur les cuisses.

Son idée était de faire apporter rapidement des fagots de bois pour combler le fossé et permettre aux soldats de rejoindre le pied de la muraille. Cependant, il y avait trop d’eau pour que cela soit couronné de succès.

 

Sources bibliographiques :